Le conducteur de Tesla à l’origine de l’accident tragique d’une Model S en Californie bénéficie d’une mise à l’épreuve

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Un conducteur de Tesla qui a été impliqué dans un accident tragique en Californie en 2019 a été condamné à deux ans de probation après avoir plaidé non coupable à deux chefs d’accusation d’homicide involontaire. L’affaire est importante car il s’agirait de la première poursuite pour crime aux États-Unis impliquant un conducteur qui utilisait un système d’aide à la conduite comme Autopilot.

Kevin George Aziz Riad conduisait une Tesla Model S en 2019 lorsqu’elle a grillé un feu rouge, entraînant une collision mortelle avec une autre voiture à Gardena. Les procureurs ont révélé lors d’une audience préliminaire en mars 2022 que la Tesla de Riad a grillé un feu rouge à Vermont Avenue et est entrée en collision avec une Honda Civic alors qu’elle roulait à une vitesse de 74 mph. On pense que Riad conduisait la Tesla sur Autopilot lorsque l’accident s’est produit.

L’accident a entraîné la mort de Gilberto Alcazar Lopez, 40 ans, et de Maria Guadalupe Nieves-Lopez, 39 ans. Les proches des victimes ont indiqué que le couple en était à son premier rendez-vous au moment de l’accident. Riad et sa petite amie, qui était passagère de la malheureuse Tesla, ont été légèrement blessés et hospitalisés.

Comme l’indique un rapport du Daily BreezeLe 22 juin, Riad a plaidé non coupable et a été immédiatement condamné. Sa peine comprend une mise à l’épreuve, 31 jours de travail pour Caltrans ou un autre groupe agréé, 100 heures de travaux d’intérêt général, 90 jours d’assignation à résidence et la participation à un programme d’hôpital et de morgue.

Tatevik Tigranyan, porte-parole du bureau du procureur du comté de Los Angeles, a déclaré que si Riad ne respectait pas sa mise à l’épreuve, il risquait une peine de quatre ans d’emprisonnement.

Au cours de la procédure judiciaire, l’accusation a souligné que les systèmes Autosteer et Traffic Aware Cruise Control de la malheureuse Model S étaient activés au moment de la collision. Un ingénieur de Tesla qui a témoigné dans l’affaire a noté que les capteurs du véhicule montraient que Riad avait la main sur le volant. Toutefois, les données relatives à l’accident montrent qu’aucun frein n’a été actionné dans les six minutes qui ont précédé l’accident. Tesla rappelle constamment à ses clients qu’ils doivent être très attentifs à la route lorsqu’ils utilisent des fonctionnalités telles que l’Autopilot ou la conduite autonome intégrale afin d’éviter les accidents potentiels.

L’avocat de la défense de Riad, Arthur Barens, avait précédemment plaidé pour que les charges soient réduites à des délits, affirmant que toute négligence de Riad aurait donné lieu à une contravention si l’accident mortel n’avait pas eu lieu. Cependant, le juge n’a pas suivi l’argument de l’avocat de la défense.

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