Tesla espère reproduire les lignes de Giga Shanghai au Mexique, mais les États-Unis ne sont pas enthousiastes

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Tesla espère reproduire les lignes de production de Shanghai dans sa future usine Giga Mexico en invitant des entreprises chinoises à fournir les efforts de fabrication avec des usines localisées.

Toutefois, les autorités américaines ne sont pas très enthousiastes à l’idée que des entreprises chinoises puissent approvisionner Tesla et sa nouvelle usine, qui produira sa plateforme de nouvelle génération.

Selon un rapport de BloombergLe PDG de Tesla, Elon Musk, a invité des fournisseurs chinois au Mexique dans l’espoir de créer une chaîne de production similaire à celle de Giga Shanghai.

Giga Shanghai est largement considérée comme la meilleure usine de Tesla en termes de qualité de construction et de talent, et elle a également été responsable de la majorité de la production certaines années dans le passé, malgré la présence de trois autres usines produisant activement à Fremont, Austin et Berlin.

Il est compréhensible que Tesla veuille reproduire les lignes de production chinoises dans son nouveau projet au Mexique, mais les fournisseurs prévus devraient également venir de Chine.

Le site mexicain de Tesla Giga se prépare à un pic d’activité de nearshoring

La Chine dispose d’une chaîne d’approvisionnement très efficace pour les pièces, et la guerre commerciale de 2018 lancée par l’administration Trump a poussé les entreprises chinoises à s’emparer de terrains mexicains pour la production de pièces.

Le rapport cite des données provenant de Finsaqui indique que les entreprises industrielles chinoises disposeront de 9,31 millions de pieds carrés de parcs industriels au Mexique d’ici 2023, contre seulement 1,28 million en 2019.

Le fait que les VE soient construits au Mexique permet toujours aux véhicules de bénéficier du crédit d’impôt de 7 500 $ pour les VE. Les avocats fiscalistes américains affirment également que tant qu’aucun minerai ou composant de batterie ne provient de Chine, les véhicules peuvent bénéficier de l’intégralité du crédit d’impôt.

Cela complique les choses, car cette faille pourrait conduire à des VE bon marché qui ne sont pas nécessairement construits aux États-Unis, mais qui peuvent tout de même bénéficier du crédit d’impôt. Cela ne profite pas à la main-d’œuvre ni à l’économie américaines.

BYD, Chery et SAIC, toutes des marques chinoises, cherchent déjà à construire des usines et à fabriquer des VE au Mexique. Leurs voitures pourraient être commercialisées aux États-Unis dans les six prochaines années.

Les fabricants de véhicules électriques ne sont pas les seuls à s’intéresser à la question, puisque les fabricants de batteries envisagent également d’acquérir des terrains au Mexique pour y implanter des usines. CATL est l’une d’entre elles, et c’est le plus grand fabricant de batteries au monde.

L’afflux d’entreprises chinoises au Mexique s’est traduit en 2023 par le taux le plus bas d’exportations directes vers les États-Unis depuis 2010.

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