Tesla est impliqué dans un nouveau procès, mais cette fois-ci en tant que plaignant contre une société de supercondensateurs, car le constructeur automobile affirme qu’elle a enfreint deux brevets américains détenus par Maxwell Technologies. La société poursuivie par Tesla a déjà engagé une procédure contre Maxwell, qui est une filiale du fabricant de véhicules électriques.
L’acquisition de Maxwell Technologies par Tesla en 2019 était une mesure prise par le constructeur automobile pour faire progresser sa technologie de batterie. Maxwell avait fait beaucoup de travail pour développer des technologies d’électrodes sèches qui avaient attiré l’attention de Tesla.
Au cours des années qui ont suivi l’acquisition, Tesla a réalisé de nombreux progrès, notamment en ce qui concerne le cycle de vie des batteries, l’autonomie des véhicules électriques et même les applications de stockage de l’énergie.
Aujourd’hui, Tesla poursuit la société australienne Cap-XX, qui fabrique également des condensateurs pour les véhicules électriques, pour avoir prétendument enfreint deux brevets de Maxwell Technologies. Il s’agit d’une nouvelle action en justice qui fait suite à un procès que Cap-XX a intenté à Maxwell en 2019 pour les mêmes motifs.
L’action en justice montre que Tesla fait le nécessaire pour « protéger ses droits de propriété intellectuelle » (via… Reuters) :
« Maxwell a une histoire d’innovation qui a donné lieu à ses propres brevets, maintenant attribués à Tesla, et Tesla intente donc ce procès contre Cap-XX pour protéger ses droits de propriété intellectuelle ».
Le procès a été intenté dans le district Est du Texas, mais le procès que Cap-XX a intenté en 2019 contre Maxwell a été intenté dans le Delaware.
Cette affaire est toujours en cours.
Tesla n’a pas été effrayée par l’idée d’intenter des actions en justice contre des entreprises qui, selon elle, portent atteinte à sa propriété ou même à ses employés.
Le constructeur automobile a intenté une action en justice contre Rivian en juillet 2020, accusant le fabricant de VE de débaucher des employés et de voler des secrets commerciaux dans le cadre d’un « modèle alarmant » de comportements.